Toujours plus d’IA dans les smartphones : quid pour les ados ?

De Caroline Leterme

L’intelligence artificielle (IA) s’étend à des usages et fonctionnalités toujours plus nombreux dans nos smartphones. Donc aussi dans ceux des (pré)ados… Que pensent les parents de cette évolution ? Cette analyse partage les réflexions de quelques parents d’ados à ce sujet ; elle pose ainsi la question de l’encadrement légal de l’utilisation de l’IA par les plus jeunes.

Avec la participation de Bernard, Caroline, David, Joëlle, Marie et Nicolas, parents d’ado(s)

« L’IA, en s’appropriant les informations qu’elle collecte
à des fins dévoyées et non consenties,
nous retire in fine notre libre arbitre
mais aussi le droit d’exister par nous-mêmes
1Un des papas interrogés dans le cadre de cette analyse.. »

 

Il ne se passe guère 24 heures sans que l’intelligence artificielle (IA) fasse parler d’elle dans l’actualité. Par exemple, pour le seul 1er juillet 2025 sur le site rtbf.be2Recherche pour « IA » sur le site rtbf.be [en ligne] effectuée le 8 juillet 2025. :

« Face aux dérives de l’IA générative, le Danemark veut accorder des “droits d’auteur” à tous ses citoyens » ; « Combine, manigance ou manipulation, l’IA révèle ses petits défauts, et les chercheurs s’inquiètent » ; « Un studio provoque la colère des joueurs en oubliant d’effacer ses traces d’IA générative dans son nouveau jeu » ; « Remplacés par l’intelligence artificielle ? Comment les traducteurs réinventent leur avenir »…

On le constate à la lecture de ces quelques titres : l’IA est désormais omniprésente dans les différents pans de nos vies avec des enjeux, des questionnements et des vides colossaux au niveau éthique et juridique.

Or, pendant ce temps, l’IA et ses plus récentes applications sont en open bar dans tous les smartphones, quel que soit l’âge de l’utilisateur·rice, et se nourrissent des données personnelles de ce·tte dernier·e pour coller au plus près de ses comportements et y répondre le plus « adéquatement » possible, en lui « facilitant » la vie.

Un déferlement vertigineux

Le déferlement des nouvelles technologies imprégnées d’IA dans nos vies se caractérise précisément par ce… déferlement : l’impossibilité de s’y préparer, de les appréhender calmement, d’en réfléchir les tenants et aboutissants, de les cantonner à certaines zones, utilisations ou encore de prendre du recul pour en évaluer leurs apports, bénéfiques ou non.

Alors que les numériques se répandent et pénètrent toujours davantage nos vies depuis 2007 (lancement du premier iPhone), nous nous retrouvons aussi désormais dans un environnement de technologies connectées en permanence – entre elles, à nos données, à l’IA… –, de manière le plus souvent invisible, dans lequel « nous ne décidons plus quand nous sommes connectés et quand nous ne le sommes pas3HILDAGO DEMEUSOIS, Diego, 2024. Reprendre le contrôle. 50 pistes pour repenser notre avenir numérique. Limoges, FYP éditions, p. 17-18. ».

Quand on y pense, cette évolution est vertigineuse… en tout cas pour les adultes qui ont encore connu « le monde d’avant » (sans smartphone et sans IA). Ce qui n’est plus le cas des ados, qui « ont grandi dans la banalité de l’usage des réseaux et des mobiles, ces technologies façonnant leur identité et leur rapport au monde4LE BRETON, David, 2024. La fin de la conversation ? La parole dans une société spectrale. Paris, éd. Métailié, p. 89. ».

C’est un fait : « chaque génération réapprend le monde et renégocie son rapport au réel à l’aide des dispositifs techniques dont elle dispose dans le contexte socioculturel qui est le sien5VIAL, Stéphane, 2013. L’être et l’écran. Comment le numérique change la perception. Paris, Presses Universitaires de France. ».

Dès lors, comment peut-on donner à voir, faire ressentir ce vertige aux ados d’aujourd’hui, qui grandissent depuis leur naissance dans un monde équipé de smartphones et de connexion 4 ou 5G ? Est-ce seulement possible ?

Cette analyse n’a pas la prétention de répondre à ces (vertigineuses) questions. Mais elle souhaite apporter sa pierre à l’édifice du minimum vital de réflexion collective face à ce dépassement de notre entendement par les évolutions technologiques les plus récentes… et celles à venir.

L’intelligence artificielle au cœur des données personnelles

Aussi avons-nous souhaité prendre le pouls auprès de quelques parents d’ados, pour savoir ce que leur inspiraient les récents développements de l’intelligence artificielle en lien avec le smartphone de leur progéniture.

Pour ce faire, nous leur avons demandé de nous partager leurs réflexions suite à la lecture d’un article du site Geeko (du journal Le Soir) datant du 1er juin 20256OLCINA, Jeremy, 2025. « Collecte de données personnelles : pourquoi nous allons entrer dans une nouvelle ère ». Geeko (Le Soir) [en ligne]. 1er juin 2025. [Consulté le 7 juillet 2025]. Disponible à l’adresse : https://geeko.lesoir.be/2025/06/01/collecte-de-donnees-personnelles-pourquoi-nous-allons-entrer-dans-une-nouvelle-ere/ qui expose de manière synthétique les changements en cours générés par l’IA.

En préambule de cet article, l’auteur rappelle que

 

l’intelligence artificielle, et ses « agents IA », s’immisce dans la plupart des services numériques que nous utilisons quotidiennement, et, de facto, dans notre intimité. L’objectif de l’intelligence artificielle est maintenant de s’adapter à son utilisateur et d’entrer dans sa vie intime afin de lui fournir les réponses les plus précises possibles. Mais ce travail minutieux mené par l’IA a un prix : une collecte de données personnelles de plus en plus intrusive.

 

Il est ensuite question de la « révolution » de la « recherche en ligne et, par conséquent, la collecte de données » par Google : « la recherche par saisie de mots-clés laissera bientôt sa place aux réponses sur mesure délivrées par l’intelligence artificielle […], un mode qui personnalise ses réponses pour chaque utilisateur ».

De plus, l’IA pourra prochainement effectuer des tâches à la place d’une personne :

 

il sera par exemple possible de demander à un agent IA d’acheter des places de concert en ligne. Cet agent IA n’aura qu’à puiser dans certains services de Google, où sont enregistrées les données personnelles de l’utilisateur (nom, prénom, adresse, numéro de compte en banque, etc.), afin d’effectuer une tâche à sa place. 

 

Plus encore : différents modes IA offrent « d’être de meilleurs amis », en proposant des réponses intelligentes personnalisées pour les conversations avec des proches (via la consultation des données personnelles contenues dans les différents comptes du téléphone), voire de compter sur « une proche amie » (l’IA elle-même), ou tout du moins sur « une entité à qui l’on peut confier ses problèmes les plus intimes ».

Ainsi l’auteur observe-t-il que si les GAFAM ont toujours été intrusifs dans la vie personnelle des utilisateur·rices, « une nouvelle étape semble être franchie, puisque l’intelligence artificielle est maintenant capable de tenir une conversation pour aller chercher des informations (très) intimes, auparavant inaccessibles […] ».

Quelques échos de parents d’ados

Sur une quinzaine de personnes sollicitées dans le cadre de notre consultation7Nous avons contacté des parents – qui connaissent le CERE et suivent, de près ou de loin, ses publications d’éducation permanente – ayant au moins un·e ado entre 10 et 16 ans qui possède un smartphone des personnes., trois mères et trois pères (tou·tes de familles différentes) ont réalisé l’exercice de répondre à nos questions et ainsi activement contribué à la construction de cette analyse.

Il s’agit de personnes qui se disent majoritairement très sensibles et sensibilisées aux enjeux et problématiques liées aux écrans et numériques ; par ailleurs, elles estiment être plutôt passives (trois personnes) ou plutôt actives (trois autres personnes) dans la gestion des écrans avec leur(s) ado(s).

Dans un premier temps, suite à la lecture de l’article, les parents s’expriment face au constat de l’inévitabilité, à l’heure actuelle, de la présence croissante de l’IA dans les smartphones. Ce qui peut éveiller des sentiments, inquiétudes et opinions divers :

  • rien ne m’étonne dans le contenu de cet article. Je trouve surtout interpellant que les gens trouvent satisfaisant de questionner une IA sur des questions personnelles […]. Il est plus facile de consulter une IA [qu’investir les relations humaines] mais il va falloir s’inquiéter des conséquences sur les relations… 
  • les enjeux ne sont pas nouveaux, mais il est difficile de savoir comment réagir. Ne pas utiliser l’IA pour des raisons de confidentialité risque de nous mettre en marge du reste de la société. D’un autre côté, faut-il donner accès à autant d’informations sur nous ?
  • je pense que l’évolution des IA est fulgurante et qu’elles feront partie intégrante de notre quotidien dans le futur. Nous ne pouvons lutter contre les géants d’Internet et cette présence, positive comme négative, des IA dans notre vie. Cependant, nous pouvons apprendre à les utiliser de manière pertinente et avec modération.

Certains expriment aussi des sentiments de peur, de tristesse ou encore de colère :

  • je suis dans un mélange de colère et résignation. On est placé devant le fait accompli, faire des recherches neutres par mots-clés sera même peut-être bientôt impossible, serai-je obligé d’avoir un assistant IA ?
  • cela me fait peur car c’est en marche et on ne pourra rien faire pour arrêter ce développement. Je me sens triste à l’idée du monde qui en découle, je crains la détérioration des relations humaines. Plus besoin de personne, l’IA a toujours un bon plan et me berce de l’illusion d’avoir quelqu’un de proche à mes côtés. Enfin, j’ai peur de la manipulation et du fait que les agents IA sont intégrés un peu partout.
  • je ressens de la colère, car ce qui fonde notre humanité est sur le point de nous être retiré. La richesse d’une existence humaine repose sur les interactions que nous avons avec notre environnement au sens large, et en premier lieu avec nos semblables. Déléguer cette dimension de notre être à une IA, c’est renoncer à ce qui fait le sens profond de nos vies. Une IA ne sera jamais une amie, et elle ne remplacera jamais les conseils d’une amie […]. En outre, l’IA n’a en fin de compte d’autre objectif que de servir les intérêts commerciaux d’une poignée de nantis, et se voir dérober ce qui nous définit et nous permet de mener une existence qui a du sens à cette fin me paraît scandaleux. Enfin, préserver notre intimité n’est pas moins essentiel car ce que nous choisissons d’en dévoiler n’appartient qu’à nous et à des fins que nous devons toujours pouvoir définir.

À la question de savoir si, et en quoi, la présence et les nouveaux développements des IA les interpellent au niveau des usages numérique de leur(s) ado(s), voici ce que les parents répondent :

  • les adultes auront déjà du mal à comprendre ce qui leur arrive, les ados encore plus, et ils ne sont pas sensibilisés aux enjeux de protection de la vie privée, etc.
  • les ados ne sont pas en mesure de se rendre compte des dangers de l’IA et de ce qu’implique le partage de données personnelles sur le web. En tant que parents, nous sommes largement démunis pour faire face aux innombrables moyens mis en œuvre pour collecter des données sur notre identité.
  • les dangers des IA auprès des ados sont multiples selon moi : un lissage de l’info, une diminution de l’esprit critique, une paresse intellectuelle, un isolement.
  • comment apprendre à un ado que cette intelligence qui le connait si bien n’est ni un confident, ni neutre ? […] Je suis inquiète de savoir comment cela impactera le cerveau d’avoir à tout moment réponse à tout. Comment se forger des expériences, avoir droit à l’erreur, au ratage, au doute… tous ces balbutiements qui nous font grandir ?
  • je ne me sens pas réellement inquiète pour eux directement. On discute beaucoup (pourvu que ça dure), mes enfants font du codage […] et comme mon mari code, a accès à une IA pro à son boulot (avec formation), cela apporte des discussions (ça aide d’avoir un parent comme personne ressource/help desk). J’ai plutôt confiance en mes enfants sur comment ils vont vivre dans cette évolution. Je pense qu’ils sont privilégiés.
  • l’importance de la vie privée semble de moins en moins présente dans notre société au vu de tout ce qui est échangé à l’heure actuelle sur les réseaux sociaux […] ; les dangers semblent de plus en plus réels.

 

Les attentes des parents à l’adresse de l’école et du pouvoir politique

Nous avons aussi demandé aux parents s’ils attendent que des mesures ou actions soient prises ou menées concernant ces évolutions des IA par rapport aux usages numériques des ados.

Étant donné que « compter sur les parents pour sensibiliser aux dangers ne suffit pas » pour protéger les enfants et ados, les parents réclament que l’école et le pouvoir politique fassent leur part.

Ainsi estiment-ils nécessaire, à l’école, « de créer des modules de cours sur l’usage des IA […]. Il s’agirait d’apprendre aux jeunes à s’en servir intelligemment et avec un recul critique ». Cet esprit critique est pointé par plusieurs : « Comment reconnaitre le vrai du faux ? Comment suis-je manipulé, influencé ? Une hygiène de protection des données personnelles devient décisive » ; « je voudrais que tous les enfants puissent approfondir les questions éthiques, écologiques et développer leur esprit critique ».

 Une maman fait part de son souhait que « la Belgique soit clairement plus proactive en matière d’éducation aux médias et à l’esprit critique : il faudrait 2h par semaine pour tous les élèves en primaire et secondaire. Quand tu comprends comment ça fonctionne (je le vois avec mon fils), tu es clairement beaucoup plus outillé […]. »

Quant aux pouvoirs politiques, les parents se rejoignent pour réclamer qu’ils légifèrent pour encadrer l’IA – même si une maman ajoute : « mais je n’y crois pas… La fascination et la vitesse exponentielle de son développement sont telles que les politiques sont dépassés ».

Ainsi voudraient-ils que « des règlementations [soient] prises, sans doute au niveau européen. Des règles plus strictes doivent être prises pour protéger les plus jeunes, assurer le plus de transparence possible sur l’utilisation faite de nos données et pourquoi pas limiter l’accès aux outils chez les plus jeunes ».

Un autre parent ajoute que l’État devrait légiférer « pour interdire l’usage des smartphones en-dessous d’un certain âge et pour encadrer les outils virtuels tels que les moteurs de recherches et les réseaux sociaux, par exemple en interdisant toute collecte de données concernant les ados ».

Enfin, une maman pense « qu’il faut un ou plusieurs collectifs juridiques pour défendre et suivre ces évolutions en matière de gestion des données personnelles pour représenter la population ».

« A minima le principe de précaution »

L’encadrement et la réglementation de l’IA sont des aspects désormais incontournables ; il est évident que « tant que les laboratoires privés poursuivent des intérêts économiques massifs, il est peu probable qu’ils freinent volontairement le développement [de l’IA]8LOUVET, Brice, 2025. « On y est : l’IA peut désormais mentir stratégiquement aux humains. Sommes-nous en danger ? ». Science&Vie [en ligne]. 2 mai 2025. [Consulté le 8 juillet 2025]. Disponible à l’adresse : https://www.science-et-vie.com/cerveau-et-intelligence/intelligence-artificielle/on-y-est-ia-peut-desormais-mentir-strategiquement-aux-humains-sommes-nous-en-danger-198175.html ».

Malheureusement, rien (de probant) n’existe à ce jour vis-à-vis de l’IA afin de protéger la santé mentale, la vie privée et les capacités cognitives des jeunes (et, plus largement, de l’ensemble de la population).

Pourtant, du point de vue de la santé publique et de l’éducation, il est très interpellant que l’IA puisse pénétrer la vie des individus, en particulier des plus jeunes, sans régulation aucune.

À ce jour, les industriels du secteur des nouvelles technologies peuvent en effet « déployer un nouveau produit sans avoir à démontrer son innocuité sur la santé » et sont ainsi « libres d’effectuer des expérimentations chez l’être humain sans aucun cadre réglementaire9MOUTON, Dr Servane, 2025. Écrans, un désastre sanitaire. Il est encore temps d’agir. Paris, éd. Gallimard, p. 31-32. », exprime Dr Servane Mouton. Qui s’en inquiète en ces termes : « nos enfants ne sont pas des rats de laboratoires. Ils jouent et construisent leur vie en ce moment ». Ainsi, à ses yeux,

[s]uffisamment d’éléments sont réunis pour mobiliser a minima le principe de précaution qui, selon la définition de l’European Environmental Agency, « justifie les actions d’ordre public et autres, dans des situations de complexité scientifique, d’incertitude et d’ignorance, lorsqu’il peut être nécessaire d’agir afin d’éviter ou de réduire les menaces potentiellement graves ou irréversibles pour la santé et/ou l’environnement […] »10MOUTON, 2025, p. 32..

Face aux progrès de l’IA, les parents – mêmes très sensibilisés, comme ceux qui se sont exprimés dans cette analyse –, ont un pouvoir d’action et de protection très limité auprès de leurs enfants possédant un smartphone. Ils·elles attendent donc, légitimement, des réactions collectives et des actions politiques à hauteur de ces enjeux de santé publique.

 

 

 

Notes de bas de page
  • 1
    Un des papas interrogés dans le cadre de cette analyse.
  • 2
    Recherche pour « IA » sur le site rtbf.be [en ligne] effectuée le 8 juillet 2025.
  • 3
    HILDAGO DEMEUSOIS, Diego, 2024. Reprendre le contrôle. 50 pistes pour repenser notre avenir numérique. Limoges, FYP éditions, p. 17-18.
  • 4
    LE BRETON, David, 2024. La fin de la conversation ? La parole dans une société spectrale. Paris, éd. Métailié, p. 89.
  • 5
    VIAL, Stéphane, 2013. L’être et l’écran. Comment le numérique change la perception. Paris, Presses Universitaires de France.
  • 6
    OLCINA, Jeremy, 2025. « Collecte de données personnelles : pourquoi nous allons entrer dans une nouvelle ère ». Geeko (Le Soir) [en ligne]. 1er juin 2025. [Consulté le 7 juillet 2025]. Disponible à l’adresse : https://geeko.lesoir.be/2025/06/01/collecte-de-donnees-personnelles-pourquoi-nous-allons-entrer-dans-une-nouvelle-ere/
  • 7
    Nous avons contacté des parents – qui connaissent le CERE et suivent, de près ou de loin, ses publications d’éducation permanente – ayant au moins un·e ado entre 10 et 16 ans qui possède un smartphone des personnes.
  • 8
    LOUVET, Brice, 2025. « On y est : l’IA peut désormais mentir stratégiquement aux humains. Sommes-nous en danger ? ». Science&Vie [en ligne]. 2 mai 2025. [Consulté le 8 juillet 2025]. Disponible à l’adresse : https://www.science-et-vie.com/cerveau-et-intelligence/intelligence-artificielle/on-y-est-ia-peut-desormais-mentir-strategiquement-aux-humains-sommes-nous-en-danger-198175.html
  • 9
    MOUTON, Dr Servane, 2025. Écrans, un désastre sanitaire. Il est encore temps d’agir. Paris, éd. Gallimard, p. 31-32
  • 10
    MOUTON, 2025, p. 32.

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