Ne manquer de rien ;
manquer de limites
Renaud HÉTIER
La situation de civilisation et d’enculturation numériques dans laquelle nous évoluons collectivement est paradoxale et inquiétante à plus d’un titre, notamment dans les domaines de la santé et de l’éducation.
Nous avons déjà pointé à plusieurs reprises, dans de précédents écrits1Voir notamment :
LETERME, Caroline, 2025a. « L’interdiction, la solution politique à tous les maux numériques ? ». CERE asbl [en ligne]. 26 août 2025. Disponible à l’adresse :
https://www.cere-asbl.be/publications/linterdiction-la-solution-politiques-a-tous-les-maux-numeriques/
LETERME, Caroline, 2025b. « Toujours plus d’IA dans les smartphones : quid pour les ados ? ». CERE asbl [en ligne]. 26 août 2025. Disponible à l’adresse :
https://www.cere-asbl.be/publications/toujours-plus-dia-dans-les-smartphones-quid-pour-les-ados/
LETERME, Caroline, 2025c. Les numériques dans la petite enfance : quelles responsabilités et quelles balises ? CERE asbl. 17 juin 2025. Extrait disponible à l’adresse :
https://www.cere-asbl.be/publications/les-numeriques-dans-la-petite-enfance-etude-2025/, la quasi absence de régulation de la part des pouvoirs publics en matière de technologies numériques.
Les entreprises sont ainsi libres de développer et commercialiser tout ce que bon leur semble – autrement dit : tout ce qui peut leur rapporter de l’argent –, alors que les risques et les impacts sur la santé (mentale et physique) ainsi que sur les capacités (cognitives, créatives et attentionnelles, notamment), de mieux en mieux documentés, sont alarmants2Voir par exemple : MOUTON, Dr Servane, 2025. Écrans, un désastre sanitaire. Il est encore temps d’agir. Tracts / Gallimard, n° 65..
Nous voulons, dans cette analyse, mettre en lumière une tension particulièrement insoutenable pour les parents, à savoir l’incompatibilité fondamentale qui existe – et s’accentue continuellement – entre la volonté et/ou nécessité d’accompagner leurs enfants ou ados dans un usage raisonné et raisonnable des écrans, d’une part, et l’offre et les performances numériques de plus en plus illimitées, d’autre part.
À tout cela s’ajoutent les multiples injonctions à s’équiper et utiliser les outils numériques – pression sociale, écoles, copains·copines…
Recommandations et inquiétudes versus offres illimitées
D’un côté donc, dans le discours ambiant, les parents reçoivent de nombreuses recommandations concernant les limites et interdits préconisés pour les enfants au sujet non seulement du temps d’écran, mais aussi des contenus et des applications auxquels ils·elles pourraient avoir accès, ou encore des lieux où les écrans seraient autorisés ou non3Parmi ces recommandations ou injonctions les plus courantes, citons par exemple : pas d’écran avant 3 ans, voire pas avant 6 ans (et en tout cas pas seul·e) ; pas d’écran le matin avant l’école ou le soir dans l’heure qui précède le coucher ; pas de téléphone la nuit dans la chambre… Sans oublier : protégez-les des contenus pornographiques ; discutez avec vos enfants de ce qu’ils·elles regardent ; faites-les réfléchir au partage d’images, notamment intimes, via les réseaux sociaux ; etc. etc..
À noter qu’en dehors même de ces injonctions, nous constatons que de nombreux·ses parents sont mécontent·es ou inquiet·es de l’intensité des usages numériques de leur(s) ado(s).
Leurs préoccupations concernent notamment les impacts sur l’équilibre et la diversité des activités non-scolaires, la santé physique (excès de sédentarité) et mentale (mal-être, enfermement, retrait social…) ou encore la diminution des interactions et temps familiaux, qui sont de moindre qualité, et une augmentation des frictions et conflits dans le foyer… souvent, d’ailleurs, à propos de ces différentes inquiétudes. Ils·elles peuvent aussi se sentir particulièrement démuni·es et révolté·es face à l’attraction et l’emprise qu’exercent les écrans sur leur(s) enfant(s).
Et d’un autre côté, dans le même temps et de manière exponentielle au cours de ces deux dernières décennies, l’offre numérique ne fait qu’augmenter, au point que toute une série d’aspects relève désormais de… l’illimité : « [l]a concomitance de la libéralité et de l’abondance crée les conditions favorables à une expérience de l’illimitation aussi bien d’objet que d’objets. Tout circule, tout s’écoule (dans une société devenue liquide, selon les termes de Zygmunt Bauman4HÉTIER, Renaud, 2025. Saturation. Un monde où il ne manque rien sinon l’essentiel. Paris, puf, p. 159.) ».
Mettre et garder des limites quand l’illimitation règne à tous niveaux dans la sphère numérique, elle-même toujours plus présente et imbriquée dans notre vie quotidienne : voilà donc le casse-tête éducatif auxquels sont confrontés les parents et responsables d’enfants et ados.
Recul des limites spatio-temporelles
Pour illustrer cette tendance à l’illimité à l’œuvre dans les numériques, un premier constat concerne les limites spatio-temporelles, qui disparaissent progressivement avec les technologies numériques.
« Tout, partout, tout de suite et tout le temps » pourrait être le slogan vantant les possibilités des écrans nomades connectés 24h/24 et 7j/7.
Les plateformes telles que Youtube (dès 2005) ou Netflix (depuis 2014 en Belgique) ont popularisé le principe de vidéos à la demande, disponibles à toute heure via n’importe quel écran – là où historiquement, quelques chaînes de télévision diffusaient un programme à heure fixe, s’interrompant la nuit.
Désormais, on accède à toutes les fonctionnalités d’Internet – dont, par exemple, regarder des films et séries en streaming ou encore jouer à des jeux vidéo en ligne – via ordinateurs (fixes ou portables), tablettes mais aussi télévisions connectées (dès 2009 en Belgique).
Et bien sûr, les smartphones (2007 pour le premier iPhone et 2011 pour le premier Android), couplés à une connexion wifi (disponible dès 1997 en Belgique), 4G (dès 2013) ou 5G, offrent les mêmes facilités… non plus depuis son canapé, mais depuis presque n’importe quel lieu – pour peu qu’il soit couvert par le réseau, ce qui est le cas de 99% du territoire belge en extérieur (93 % en intérieur) depuis 20225https://www.ibpt.be/consommateurs/publication/libpt-publie-de-nouveaux-chiffres-sur-la-couverture-et-la-qualite-de-nos-reseaux-mobiles-y-compris-dans-les-trains [Consulté le 27 octobre 2025].
Connexions, téléchargements et forfaits illimités
Un deuxième constat concerne les formules et les coûts des abonnements.
Aux débuts de la téléphonie mobile, il y a une vingtaine d’année, le prix des premiers abonnements illimités (appels et SMS illimités, plus un forfait d’Internet mobile) était de 90€/mois. Il y a une dizaine d’années, il était de 40€/mois.
En novembre 2025, moment où nous écrivons cette analyse, un abonnement mensuel avec appels et SMS illimités plus 20 GB de data est déjà disponible pour 5€/mois…
De même, la connexion Internet était autrefois facturée à la minute et fournie uniquement via un modem fixe – la vitesse de chargement variait alors très fort selon l’heure de la journée, en fonction du nombre de client·es qui surfaient simultanément dans une même zone.
C’est à partir de l’introduction de la 4G, en 2014, que l’utilisation d’Internet a commencé à exploser sur nos smartphones. Avec des vitesses allant jusqu’à 100 Mbps à son lancement, cela a permis de surfer, jouer, streamer de la musique, des podcasts, appeler en vidéo ou regarder des vidéos en HD de manière fluide6https://www.orange.be/fr/blog/combien-data-gb-ai-je-besoin-smartphone-abonnement-belgique [Consulté le 3 novembre 2025].
Aujourd’hui, la connexion Internet est devenue très largement permanente pour tout·e un·e chacun·e : elle se fait sur base d’un forfait fixe pour une consommation illimitée dans les foyers et elle est accessible quasiment partout dans l’espace public (wifi public, 4G/5G)7https://www.astel.be/info/les-grandes-dates-de-l-histoire-du-gsm-et-des-telecoms-en-belgique_374 [Consulté le 3 novembre 2025], avec des vitesses et puissances de téléchargement toujours plus performantes : tant le wifi que la 5G permettent désormais le téléchargement quasiment instantané.
Autre illustration de cette évolution vers la presque instantanéité (et illimitation) de connexion que nous connaissons aujourd’hui : entre 1995 (via un modem 56k) et 2025 (via la fibre ou la 5G), la vitesse de connexion est devenue 180 000 fois plus rapide (jusqu’à 1 Gbps) et la latence beaucoup plus faible.
Autrement dit, ce qui prenait cinq minutes à télécharger en 1995 s’affiche en moins d’une seconde aujourd’hui8https://ts2.tech/fr/le-boom-du-haut-debit-en-belgique-la-surprenante-verite-sur-lacces-a-internet-en-2025/ [Consulté le 3 novembre 2025]…
C’est sans fin : Internet et les réseaux sociaux
Dans ce contexte d’accès (presque) illimité pour un coût dérisoire, un autre aspect des interfaces numériques est particulièrement pernicieux et difficile à déjouer : il s’agit de l’exploitation par les grandes plateformes numériques (réseaux sociaux, moteurs de recherches, applications de diffusion de vidéos…) de nos vulnérabilités et biais cognitifs pour capter, retenir et exploiter notre attention de manière la plus continue possible9DIDIER, Floriane, 2025. « La captologie ou l’art de retenir notre attention ». lève les yeux [en ligne]. Article paru dans Biocontact n° 370, septembre 2025. 6 octobre 2025. [Consulté le 27 octobre 2025]. Disponible à l’adresse : https://www.levelesyeux.com/actualites/2025-10-06-la-captologie-ou-lart-de-retenir-notre-attention/.
Les stratégies les plus courantes de la captologie sont :
- le scroll infini, synonyme de flux de contenus qui ne s’arrête jamais – « pas besoin de cliquer […] : tout vient à nous, sans fin. […] le scroll infini court-circuite notre capacité à décider si nous voulons continuer » –, couplé à l’imprévisibilité du contenu qui rend le scroll addictif, car le cerveau se retrouve en attente permanente de la prochaine « bonne » surprise parmi des contenus moins intéressants10DIDIER, 2025.;
- le défilement automatique, ou autoplay: dès qu’une vidéo se termine, le contenu suivant se lance automatiquement – ce mécanisme s’appuie sur la tendance naturelle de l’humain à éviter l’effort : « cliquer pour arrêter demande plus d’initiative que de laisser-faire11DIDIER, 2025.» ;
- les pratiques regroupées sous le terme de « dark patterns », destinées à pousser les utilisateur·rices à faire des choses non désirées au départ – il s’agit de manipulation psychologique, plus ou moins subtile, pour inciter à cliquer sur un lien, s’inscrire à un service, acheter un produit, consommer plus de contenus… ;
- les notifications – visuelles, sonores et/ou vibrantes – et d’autres déclencheurs externes (symboles de messages lus ou non lus, mentions « est en train d’écrire »…) maintiennent notre cerveau en alerte et renforcent le réflexe de consultation ;
- l’exploitation de la peur de rater quelque chose, « en jouant sur notre besoin de rester à jour, de ne pas “manquer” ce que les autres voient, font ou commentent. Les stories Instagram ou Snapchat, qui disparaissent au bout de 24 heures, sont un exemple typique12DIDIER, 2025.» ;
- les likes, cœurs et autres nombres (de vues, d’abonné·es, de partages…), qui exploitent notre besoin de reconnaissance, provoquent une décharge de dopamine dans notre cerveau : « cela renforce le comportement “je publie, je suis validé·e”, et nous pousse à recommencer, parfois de façon compulsive13DIDIER, 2025.».
Avec ces constats et retombées sur les usages et la consommation, au final : une large majorité d’usager·es déclare passer plus de temps que prévu dans des activités numériques, « de manière quotidienne pour 3 à 4 sur dix d’entre eux, notamment pour regarder des vidéos (42%), s’informer (40%) et communiquer (40%) ». De même,
Près d’un sur deux déclare devoir reporter des obligations prévues en raison des activités numériques, dont près d’un quart quotidiennement en raison du visionnage de vidéos en ligne […].
La moitié des personnes interrogées continue ses activités numériques (communication, visionnage, information) au moment du coucher et un tiers pendant le repas, des comportements […] en progression tendancielle sur 4 ans14https://www.drogues.gouv.fr/publication-des-resultats-de-la-quatrieme-edition-du-barometre-mildecaharris-interactive-sur-les [Consulté le 23 octobre 2025].
Autres chiffres récents : d’après une enquête nationale de santé réalisée par Sciensano, en 2025, les Belges de plus de 15 ans passent en moyenne 5h39 par jour devant un écran pendant leur temps libre.
70% de la population regarde au moins deux heures de télévision ou de vidéos par jour, ce qui est considéré comme un « usage intensif »15https://www.rtbf.be/article/et-chez-vous-comment-se-porte-votre-temps-d-ecran-ou-en-etes-vous-par-rapport-a-la-moyenne-belge-11574362 [Consulté le 27 octobre 2025].
Le flux continu et potentiellement illimité, sur un ou plusieurs écrans, d’un réseau à l’autre, d’appli en appli, est devenu la norme pour beaucoup…
La déferlante des IA génératives
Avec l’IA générative – dont l’utilisation explose chez les jeunes : 85 % des adolescent·es ont recours à des outils d’IA et 27 % d’entre elles·eux quotidennement16NewsNum d’octobre 2025 d’OPEN [Consulté le 31 octobre 2025]. Disponible à l’adresse : https://el8qw.r.sp1-brevo.net/mk/mr/sh/6rqJ8GoudeITQXqtIIBbADtbxdo/VtsVNHHiK3_i –, « ce qui s’annonce est un océan qui se rajoute à l’océan, un infini qui se rajoute à l’infini », prévient Bruno Patino.
Si la production des données sur Internet est en augmentation constante (l’auteur l’estime à 40% par an de 2023 à 2028), l’émergence des IA génératives marque une nouvelle étape :
après la période de la mécanisation ouverte par Gutenberg, celle de la copie illimitée et de la propagation exponentielle amorcées par l’Internet, voici qu’arrive un troisième monde que nous peinons à nommer : un univers où la production infinie s’ajoute à la copie infinie et à sa dissémination infinie, les trois fonctions étant orchestrées par des machines. Il n’y a plus de limite humaine du côté de ce qui est produit, du côté de l’offre17PATINO, Bruno, 2023. Submersion. Paris, éd. Grasset, p. 34-35..
Les IA génèrent donc une production infinie, en continu. Or, note encore Patino, si « l’abondance était une promesse de la société numérique et le fondement de son économie », « elle est aujourd’hui devenue un problème18PATINO, 2025, p. 25-26. » – pour la psyché humaine, notamment : comment garder entendement, discernement et libre-arbitre ainsi que toutes les autres capacités qui fondent notre humanité dans un monde virtuel non seulement sans limites, mais qui continue à croitre sans cesse ?
Car, si l’illimitation est un phénomène matériel (lié au capitalisme et à l’ultralibéralisme), il s’agit aussi d’un phénomène au sens phénoménologique et psychique, souligne Renaud Hétier19HÉTIER, 2025, p. 159..
Expansion technologique versus préoccupations sanitaires et éducatives
Toute cette expansion technologique « s’est faite sans contrôle central, sans intervention du pouvoir politique, sans l’expression d’une volonté générale20PATINO, 2025, p. 29. ».
Renaud Hétier, dans son ouvrage Saturation, n’hésite pas à parler d’« aliénation totalisante », avec au final une vacuité qui prend toute la place :
il n’est que trop évident, sans doute, que l’intérêt individuel (celui d’une dynamique psychique qui tend à éviter le vide […]) est puissamment rejoint, et par les forces économiques qui en tirent des profits illimités, et par les pouvoirs politiques qui trouvent là un moyen sans précédent de discipliner les individus21HÉTIER, 2025, p. 61..
Tout, dans les numériques (conception des interfaces, contenus et applications, intégration des IA, abonnements à prix dérisoires…), pousse en permanence à la consommation.
De même, le fonctionnement actuel de la société pousse également à s’équiper, se connecter et donc consommer plus d’outils, de ressources et de possibilités numériques. De plus en plus d’écoles secondaires, par exemple, exigent des élèves un équipement numérique individuel de type Chromebook – cela est fortement encouragé par la Fédération Wallonie-Bruxelles, qui participe à les financer.
Nous avons illustré, dans ce qui précède, qu’il est impossible de parvenir à gérer et réguler les différents aspects d’un univers numérique de plus en plus illimité – a fortiori pour une autre personne que soi-même…
Dans un tel contexte, demander aux parents de « faire leur job » en contrôlant la consommation des écrans de leur progéniture constitue une simplification extrême et particulièrement inopérante.
Ce raccourci – qui réduit un phénomène civilisationnel total à une problématique éducative parentale – est également terriblement hypocrite par rapport aux enjeux de santé publique inédits provoqués par l’accroissement (sans fin ?) de la place et des usages des technologies numériques.
À quand une véritable régulation par les pouvoirs politiques de celles-ci ?
Et, à terme, quand l’offre est infinie, ce n’est pas la liberté totale
qui s’invite dans notre esprit, mais l’insatisfaction permanente.
Bruno PATINO
Notes de bas de page
- 1Voir notamment :
LETERME, Caroline, 2025a. « L’interdiction, la solution politique à tous les maux numériques ? ». CERE asbl [en ligne]. 26 août 2025. Disponible à l’adresse :
https://www.cere-asbl.be/publications/linterdiction-la-solution-politiques-a-tous-les-maux-numeriques/
LETERME, Caroline, 2025b. « Toujours plus d’IA dans les smartphones : quid pour les ados ? ». CERE asbl [en ligne]. 26 août 2025. Disponible à l’adresse :
https://www.cere-asbl.be/publications/toujours-plus-dia-dans-les-smartphones-quid-pour-les-ados/
LETERME, Caroline, 2025c. Les numériques dans la petite enfance : quelles responsabilités et quelles balises ? CERE asbl. 17 juin 2025. Extrait disponible à l’adresse :
https://www.cere-asbl.be/publications/les-numeriques-dans-la-petite-enfance-etude-2025/ - 2Voir par exemple : MOUTON, Dr Servane, 2025. Écrans, un désastre sanitaire. Il est encore temps d’agir. Tracts / Gallimard, n° 65.
- 3Parmi ces recommandations ou injonctions les plus courantes, citons par exemple : pas d’écran avant 3 ans, voire pas avant 6 ans (et en tout cas pas seul·e) ; pas d’écran le matin avant l’école ou le soir dans l’heure qui précède le coucher ; pas de téléphone la nuit dans la chambre… Sans oublier : protégez-les des contenus pornographiques ; discutez avec vos enfants de ce qu’ils·elles regardent ; faites-les réfléchir au partage d’images, notamment intimes, via les réseaux sociaux ; etc. etc.
- 4HÉTIER, Renaud, 2025. Saturation. Un monde où il ne manque rien sinon l’essentiel. Paris, puf, p. 159.
- 5
- 6https://www.orange.be/fr/blog/combien-data-gb-ai-je-besoin-smartphone-abonnement-belgique [Consulté le 3 novembre 2025]
- 7https://www.astel.be/info/les-grandes-dates-de-l-histoire-du-gsm-et-des-telecoms-en-belgique_374 [Consulté le 3 novembre 2025]
- 8https://ts2.tech/fr/le-boom-du-haut-debit-en-belgique-la-surprenante-verite-sur-lacces-a-internet-en-2025/ [Consulté le 3 novembre 2025]
- 9DIDIER, Floriane, 2025. « La captologie ou l’art de retenir notre attention ». lève les yeux [en ligne]. Article paru dans Biocontact n° 370, septembre 2025. 6 octobre 2025. [Consulté le 27 octobre 2025]. Disponible à l’adresse : https://www.levelesyeux.com/actualites/2025-10-06-la-captologie-ou-lart-de-retenir-notre-attention/
- 10DIDIER, 2025.
- 11DIDIER, 2025.
- 12DIDIER, 2025.
- 13DIDIER, 2025.
- 14
- 15
- 16NewsNum d’octobre 2025 d’OPEN [Consulté le 31 octobre 2025]. Disponible à l’adresse : https://el8qw.r.sp1-brevo.net/mk/mr/sh/6rqJ8GoudeITQXqtIIBbADtbxdo/VtsVNHHiK3_i
- 17PATINO, Bruno, 2023. Submersion. Paris, éd. Grasset, p. 34-35.
- 18PATINO, 2025, p. 25-26.
- 19HÉTIER, 2025, p. 159.
- 20PATINO, 2025, p. 29.
- 21HÉTIER, 2025, p. 61.




