Cette étude prolonge notre réflexion précédente sur la construction d’un indicateur de bien-être de l’enfance : si notre situation belge est bonne en comparaison avec la France, l’Allemagne et les Pays-Bas, elle est susceptible d’évoluer négativement, notamment parce que le risque est grand de voir les allocations familiales évoluer moins vite que le bien-être global. Nous craignons que la logique objective de ce transfert (pas nécessairement son intention !) entraîne tantôt un appauvrissement des familles, tantôt une relégation de la responsabilité collective des enfants dans la sphère privée. D’où l’urgence d’un débat, d’une vision, d’un projet qui, au départ de la Wallonie et de Bruxelles, coordonne et améliore les interventions des différents niveaux de pouvoir concernés.
Phobie scolaire et sur-responsabilisation parentale
Dans notre société où l’école constitue la norme et le parcours (quasiment) obligé pour les...