Au quotidien, nous pouvons être amenés à prendre des décisions risquées : qu’on choisisse de rompre avec quelqu’un.e, de prendre un avion pour une destination inconnue, de faire ou non des enfants, de changer de travail, de ville, d’appartement… Ces choix de continuer ou non, de prendre un chemin ou l’autre, sont parfois décisifs.
Certaines personnes ont moins de difficultés à prendre ces décisions que d’autres. Elles croient en leur destin, n’ont pas peur d’avoir des regrets ni de se faire mal ou de tomber.
Faut-il les envier ? Est-ce que le sentiment que l’on a quand on décide de prendre des risques peut s’apparenter à celui qu’on ressent quand on pratique des sports extrêmes par exemple, quand on se met dans des situations dangereuses, au point de risquer sa vie ?
Pour le savoir, Soukaïna Qabbal, journaliste et grande amatrice de sensations fortes, a décortiqué ce sentiment pour nous. Elle a recueilli plusieurs histoires : celle de Sarah, qui a changé de vie du jour au lendemain après avoir grandi dans un environnement surprotecteur, celle de Geoffrey qui a frôlé plusieurs fois la mort en pratiquant des sports extrêmes et celle de Erik Rémès, qui a évolué dans les années 90 dans un milieu des barebakers, qui avaient des relations sexuelles volontairement non-protégées lors du pic de l’épidémie de VIH/sida.
Vous entendrez aussi dans cet épisode les analyses du neurobiologiste Cyril Herry, des sociologues Annick Faniel et David Le Breton et du philosophe Alain Guyard.